samedi 7 mars 2009

1er meeting international de Saint Raphaël

Fabien GilotDu 27 février au 1er mars 2009, s'est déroulé à St Raphaël, au stade nautique, le 1er meeting international de St Raphaël. L'élite de la natation française était présente. Seules manquaient à l'appel 3 de nos médaillés olympiques : Amaury Leveaux et Hugues Duboscq étaient en stage et Fred Bousquet s'entraîne actuellement aux Etats Unis.

Voici les résultats de Fab' :
100NL
séries : 7ème en 50.90
1/2 finale : 4ème en 50.13
finale : 2ème (derrière Alain Bernard) en 49.29

200NL
séries : 2ème en 1.51.60
finale : 4ème en 1.51.68

Voici les réactions de Fab' et de son entraineur, Romain Barnier, recueillies par le journal la Provence.
Fabien Gilot"Je suis arrivé avec une attitude de guerrier, mais j'ai été rattrapé par la réalité. Il faut l'accepter. Je suis fatigué. Il ressort de la frustration. Je ne suis pas fier du 100m, avoue le sprinter qui avait masqué la réalité à chaud. Le temps ne m'a pas fait rêver, mais avec le recul, je retiens les 15 derniers mètres où mon corps ne s'est pas désaxé, me permettant de remonter de la 4e à la 2e place."
"Je fais partie des mecs qui ont besoin de plus de récupération que les autres, justifie le Marseillais. Cela vient de mon passé de poloïste avec une arrivée tardive en natation."
"Je suis serein dans ce que je fais, j'ai confiance en mon entourage et j'ai appris à être patient. Je sais dans quel cycle de travail je suis et que je peux battre Alain Bernard dans deux mois. Ce que font les autres ne m'impressionne pas. Je nagerai très vite à Montpellier. Dans les 47 secondes. Je ne sais pas encore les centièmes... (sourire)."

"Il est plus fatigué que je ne le pensais, analyse son entraîneur Romain Barnier. Il faut le laisser remonter. "À la suite de son 100m, je sais qu'il n'a plus rien à donner. On avait hésité à le déclarer forfait sur 200m (samedi). J'aurais dû le laisser au repos..." "Il était hors de question de ne pas le faire,rétorque Gilot. Je ne voulais pas rester sur la mauvaise impression du 100m."
"Il n'avait pas de vitesse, pas de puissance dans les bras, décrypte Barnier.Le 50 m n'aurait servi à rien. Il n'aurait rien gagné en termes de repères et ça aurait creusé encore plus la fatigue".
C'est mécanique, reprend Romain Barnier. Fabien ressort d'une phase excentrique, la plus difficile en musculation. À titre d'exemple, il soulève 110 kilos au développé-couché. Là, il a travaillé sur 150 kg en retenue. On est allé plus loin dans la charge de travail. Si on ne fait pas ça, il n'y a pas de progression. Il fallait du repos. Il a dimanche (ndlr : hier) et lundi matin pour recharger les batteries, faire des séances de kiné. On pourra alors repartir."


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